Riposte Internationale

Répression : les militants face à l’harcèlement judiciaire

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Même durant la journée du 12 décembre coïncidant avec le tristement célèbre coup de force institutionnel qui a porté à la magistrature suprême Abdelmadjid Tebboune, des militants n’ont pas connu de répit. Ils étaient plusieurs à être convoqués par la justice ou les services de répression.

A Alger, c’est le tribunal de Chéraga qui a convoqué Samia Aoudia, dite Nina. La prévenue a été entendu le 12 décembre, par le juge d’instruction. A la fin de son audition, Samia Aoudia a été laissée libre.

A Relizane, la cour de la ville a enfin acquitté l’ex-détenu d’opinion, Larbi Menad, qui est membre du conseil national du RCD.

A Bgayet, c’est l’activiste Samir Cherat qui fait afce à un acharnement sans précédent de l’appareil judiciaire. En effet, alors qu’il devait se présenter devant le juge, le 12 décembre, pour son procès, Samir Cherat a été convoqué par la police judiciaire près de la sûreté de Tichy, pour un interrogatoire. Selon le CNLD, son procès est reporté pour le 23 janvier 2024.

A Constantine, l’ex-détenu d’opinion, Sofiane Dehamchi, a été arrêté le 12 décembre, puis relâché. Selon le CNLD, il a été notifié de l’obligation d’acquittement de 100 000 dinars relatifs à l’amende où il fera l’objet d’une contrainte physique.