Le tribunal de Béjaïa a condamné aujourd’hui, le 9 janvier 2024, Kamel Beghdad, par contumace Kamel Beghdad à une année de prison ferme et 100 000 dinars d’amende.
Il est accusé de « publications au regard du public des publications de nature à nuire à l’intérêt national ». Autant dire tout de suite, une accusation imaginaire que les autorités utilisent contre la plupart des activistes.
Le militant Kamel Beghdad a été relâché après avoir été arrêté par des policiers en civil le 26 septembre 2023, à 06 heures 40, à la cafétéria d’Aokas, wilaya de Béjaïa, alors qu’il s’apprêtait d’aller au travail. Et il a été conduit par la suite au commissariat d’Aokas.
Il a été auditionné et interrogé sur ses publications Facebook. Et son téléphone lui a été confisqué puis laissé libre après la signature du PV de l’audition.
La répression touche toutes les couches de la société. L’Etat de droit n’est plus qu’encre sur papier. Aucun contrepouvoir n’existe pour se dresser contre l’arbitraire et les dérives autoritaires du pouvoir. Quelque 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons.
Avec Cnld