Abdelmadjid Tebboune devrait se rendre dans la wilaya de Tizi-Ouzou le mois prochain. Le test est d’autant plus difficile pour un chef de l’Etat dépourvu de toute légitimité politique, les services de la présidence et leur relais locaux sont sur le qui-vive depuis plusieurs mois.
Dans tout le capharnaüm qui entoure cette visite de Tebboune en Kabylie un élément central attire bien l’attention. Il s’agit du personnage choisi pour préparer cette visite, dans son côté accueil et personnes qui devront accueillir Tebboune dans une wilaya où il faut responsable durant les années 90.
Le choix est porté sur Nabila Goumeziane. Directrice de la culture de la wilaya, mais pas que. Cette jeune dame « découverte » par Ould Ali El Hadi, morsqu’il était « patron » du monde culturel local va devenir quelques années plus atrd, l’un des ennemis juré du pygmalion Ould Ali. Etant ministre de la Jeunesse, Ould Ali était « interdit » d’accéder à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Forte du soutien de l’ancien chef de la police de la ville, Madjid Akhenouche, El Hadi a eu même des démêlées avec la police scientifique, suite à une plainte de Melle Goumeziane.
Indépendamment de ses amabilités entre apparatchiks, Melle Goumeziane, piètre gestionnaire aux ambitions démesurées, semble gagnée en grade depuis quelques années dans la ville des Genêts, au point de se voir confier la liste des personnes à inviter au meeting de Tebboune à Tizi-Ouzou.
Ancienne étudiante de l’institut d’architecture de Tizi-Ouzou, le félon pour elle, a été trouvé chez le monde culturel qu’elle n’a jamais connu auparavant. De fil en aiguille, Melle Goumeziane prend de la hauteur et s’impose même au wali. Comment ? Difficile d’avancer un quelconque argument.
