À Constantine, la justice poursuit sa série de procédures visant des militants et activistes. Le parquet a requis, un durcissement de la peine à l’encontre de l’activiste Abdelkrim Zghilach, déjà condamné en première instance.
Selon les réquisitions du ministère public, la peine demandée s’élève à une année de prison ferme, assortie d’une amende de 100 000 dinars algériens. Cette requête intervient dans le cadre d’une audience en appel, dont l’issue reste attendue.
Le tribunal a fixé la date du délibéré au 29 décembre 2025, date à laquelle la décision finale sera rendue publique. En attendant, Abdelkrim Zghilach demeure au centre de l’attention des observateurs et des défenseurs des droits humains, qui dénoncent régulièrement l’usage de poursuites judiciaires contre des voix critiques et engagées.
Ce dossier s’inscrit dans un contexte plus large marqué par des pressions judiciaires sur les activistes et militants politiques, suscitant inquiétudes et réactions au sein de la société civile. Plusieurs organisations appellent à garantir le respect des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et d’engagement citoyen.
La décision attendue fin décembre pourrait ainsi constituer un nouveau signal sur l’orientation de la justice algérienne vis-à-vis des acteurs de la contestation et de l’activisme pacifique.