Ce dimanche 30 novembre 2025, treize militants comparaissent devant le tribunal criminel de première instance près la Cour d’Alger, dans le cadre de dossiers liés à la sécurité de l’État. Parmi eux, sept sont détenus tandis que six autres sont poursuivis en liberté. Les peines encourues vont jusqu’à la peine de mort.
Les accusés sont poursuivis pour plusieurs infractions graves, notamment le complot contre l’autorité de l’État, l’atteinte à l’unité nationale, la réception de fonds provenant de l’intérieur et de l’étranger dans le but de nuire à la sécurité de l’État, la possession et la distribution de publications considérées comme menaçant l’intérêt national, ainsi que l’incitation au rassemblement.
Les poursuites se basent sur plusieurs articles du Code pénal algérien, dont l’article 77, qui prévoit la peine de mort, et l’article 78, fixant la réclusion à perpétuité pour les affaires de complot contre l’État.
Le procès s’annonce sensible, tant par la gravité des charges que par l’importance médiatique et politique de l’affaire. Les avocats de la défense plaident pour la remise en liberté de certains accusés et dénoncent ce qu’ils considèrent comme une instrumentalisation de la justice pour des motifs politiques.
Le tribunal devrait entendre les plaidoiries au cours des prochaines audiences, qui seront scrutées de près par les observateurs nationaux et internationaux.