Le procès de l’ancien président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, s’est enfin tenu le 17 mars devant le tribunal correctionnel de première instance d’Hussein Dey, à Alger, deux ans après le déclenchement de l’affaire et après plusieurs reports d’audience.
Mohcine Belabbas, placé sous contrôle judiciaire depuis 2022, est poursuivi pour le décès d’un ouvrier marocain survenu à son domicile la même année. Il est accusé d’homicide involontaire, d’obtention illégale de documents administratifs, ainsi que d’hébergement et d’emploi d’un étranger sans permis.
Selon son avocate, Yamina Allili, qui a réagi sur sa page Facebook après l’audience, Mohcine Belabbas est poursuivi pour des faits auxquels il est étranger.
« Les circonstances des poursuites, datant de l’année 2022, sont liées à la période de la révolution populaire et aux positions du parti ainsi que de ses militants, dirigés par M. Mohcine Belabbas, qui était président à l’époque. Il a été victime de divers harcèlements, menaces et poursuites judiciaires dans le but de le contraindre au silence et à la soumission », a-t-elle soutenu.
Le représentant du ministère public a requis contre lui une peine de six mois de prison ferme et une amende de 100 000 dinars. Le verdict sera rendu le 24 mars prochain.