Attendue par-dessus tout le brouhaha que ses adversaires voulaient provoquer avant le 11e congrès du parti prévu à partir de demain, la candidature d’Abou El Fadhl Baadji à sa propre succession n’est pas venue satisfaire l’égo de ses opposant.
En effet, Abou El Fadhl Baadji a finalement jeté le tablier. Sans résistance, certes, mais Baadji a pris de court ses adversaires au sein du FLN. Alors que tout le monde attendait sa candidature à sa propre succession, Baadji a choisi de n pas se porter candidat.
Mais au-delà de ces manœuvres coutumières au FLN, la renonciation de Baadji à rempiler à la tête de l’ex-parti unique confirme, si besoin est, que le FLN est un parti géré à partir des coulisses. Jamais les militants ont eu à désigner un responsable. L’information a eu un tel retentissement qu’elle a été relayée y compris par l’agence officielle APS.
Dans son communiqué, le FLN a écrit que « le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadl Baadji a annoncé, jeudi, ne pas se porter candidat au Secrétariat du parti ». « M. Baadji a présidé, jeudi, une réunion avec les présidents des comités transitoires des Mouhafadate, au cours de laquelle il a donné des instructions concernant le déroulement des travaux du 11e Congrès du parti prévu les 11, 12 et 13 novembre en cours au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal à Alger », précise la même source.
Le secrétaire général du FLN a officiellement annoncé, à cette occasion, « ne pas se présenter au Secrétariat du parti, car convaincu du principe d’alternance après trois ans et demi à la tête du secrétariat du parti durant lesquels le FLN a consacré son leadership lors des différentes échéances auxquelles il a participé ».
