Dans un communiqué qui nous est parvenu ce mardi, Riposte internationale s’élève contre la condamnation du journaliste Khaled Drareni à la prison ferme et dénonce « une justice inique ».
Riposte internationale a pris acte de la lourde condamnation du journaliste algérien Khaled Drareni à trois ans de prison ferme, peine la plus lourde concernant un militant citoyen qui plus est journaliste.
Riposte internationale considère que cette condamnation est un signal fort émit en direction de tous les journalistes algériens qui seraient tenté de se mettre en désaccord voir en opposition au discours officiel. Cette condamnation doit être interprétée aussi comme étant un avertissement clair a toutes celles et ceux qui dénoncent avec vigueur la persistance du système.
Riposte internationale condamne fermement ces procédés, produit d’une justice inique qui fait de cet authentique patriote une victime expiatoire pour un régime qui se montre dans l’incapacité d’apporter une réponse politique à des revendications légitimes exprimées et portées par la révolution du 22 février 2019.
Riposte internationale qui n’a de cesse de dénoncer à la fois l’instrumentalisation de la justice, l’hégémonie de l’exécutif sur cette dernière et aussi le renforcement de l’état autoritaire matrice essentielle du fonctionnement du régime politique en Algérie.
En effet la volonté de faire taire et de réduire au silence toutes les voix libres et contestatrices qui refusent le diktat imposé à la jeunesse dans son désir d’émancipation et à la société tout entière de vivre dans un état de droit, mettent en péril l’équilibre du pays tout entier.
Riposte internationale considère que l’environnement chrysogène dans lequel évolue l’Algérie avec une crise protéiforme, partage, comme l’ensemble des observateurs internationaux l’idée que le pire à craindre.
Riposte internationale tient à assurer le journaliste Khaled Drareni ainsi que sa famille de son soutien tout en exigeant sa libération immédiate et inconditionnelle. Riposte internationale prend la communauté internationale à témoin et lui rappelle ses obligations qui sont les siennes, la liberté de la presse ne saurait souffrir de condamnation sélective. C’est la puissance de la vérité qui force l’iniquité à mentir.