Répression judiciaire persistante plusieurs militants algériens poursuivis à travers le pays

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Les poursuites judiciaires contre les militants et activistes en Algérie se poursuivent dans plusieurs wilayas du pays, témoignant d’un climat toujours tendu entre la société civile et les autorités.

À Blida, l’activiste Samir Ouhachi a été entendu par la police judiciaire. Après la rédaction d’un procès-verbal d’audition, il a finalement été remis en liberté, sans qu’aucune charge ne soit confirmée à ce stade.

Dans la wilaya de Khenchela, le militant Amar Gouguel a été condamné par contumace à une amende de 300 000 dinars, une décision qui s’ajoute à la longue liste de sanctions financières et judiciaires visant les voix critiques du régime.

À Constantine, le parquet a requis contre Tahar Boutache une peine de trois (3) ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars. Le verdict est attendu pour le 5 novembre 2025.

Même constat à El Bayadh, où le fils du prisonnier d’opinion Tahar Larbi, Mohamed El Mahdi Larbi, fait face à une réquisition de trois (3) ans de prison ferme. La délibération est prévue pour le 29 octobre 2025.

Enfin, à Bordj Bou Arréridj, le procès de Mahmoud Hamouda a été reporté au 26 octobre 2025, le militant étant placé sous mandat de dépôt en attendant cette nouvelle audience.

Ces affaires, éparpillées sur le territoire, rappellent la pression continue exercée sur les militants politiques et les défenseurs des droits humains en Algérie. Malgré les appels répétés des ONG nationales et internationales à cesser les poursuites arbitraires, la justice algérienne semble poursuivre sa logique de répression systématique envers toute forme d’opposition pacifique.

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