La pression judiciaire contre des étudiants engagés en Algérie continue. Deux affaires distinctes illustrent la répression que subissent des étudiants engagés dans des luttes sociales et académiques.
Arrêté le 18 février 2025, l’étudiant universitaire Aissani Mohamed Souleymane a été présenté devant le parquet du tribunal d’Annaba. Il a fait l’objet d’une procédure de comparution immédiate et a été condamné à une peine d’un an de prison ferme, accompagnée d’un mandat de dépôt.
Dans une autre affaire, la Cour de Tlemcen, par l’intermédiaire de sa chambre d’accusation, a confirmé le 18 février l’ordonnance de dépôt à l’encontre du Dr. Charaf-Eddine Talhawi, coordinateur des étudiants en médecine résidents grévistes. Son maintien en détention est perçu comme une tentative de dissuasion envers les revendications portées par ses collègues en lutte pour de meilleures conditions de travail et d’études.
Plusieurs organisations de défense des droits humains ont déjà manifesté leur inquiétude face à cette situation, appelant à la libération des détenus d’opinion et au respect de leurs droits fondamentaux.