Le tribunal de Sétif a rendu, lundi 17 février 2025, le verdict à concernant l’affaire de l’avocat Me Mounir Gharbi. Ce dernier a été condamné par contumace, et écope de trois ans de prison, dont deux ans ferme et une année avec sursis, assortis d’une amende de 200 000 DA.
Cette condamnation est liée selon plusieurs avocats, à une publication sur Facebook, dans laquelle l’avocat critiquait le traitement contradictoire d’une information par la presse nationale. Une décision qui a suscité l’indignation dans les milieux de la défense des droits humains.
Membre actif du collectif de défense des détenus d’opinion et des prisonniers politiques, Me Mounir Gharbi figure parmi les avocats victimes de multiples formes d’harcèlement, incluant des poursuites judiciaires, des convocations répétées, et des interdictions de voyager.
Son cas s’ajoute à une série de pressions exercées sur les avocats engagés dans la défense des détenus d’opinion en Algérie.