Le conseil judiciaire d’Alger a fixé au 19 janvier 2026 le procès en appel de l’ancien détenu d’opinion Yacine Cheref, arrêté en 2024 dans des conditions dénoncées par de nombreux défenseurs des droits humains. Son interpellation, suivie d’une détention prolongée sans garanties procédurales, avait suscité un vaste élan de solidarité, mettant en lumière les graves irrégularités qui entourent son dossier.
Ce procès sera observé de près, car il symbolise les dérives d’un système judiciaire souvent utilisé pour réprimer la dissidence pacifique. Le sort de Yacine Cheref dépasse son cas personnel : il reflète l’enjeu plus large de la lutte pour les libertés fondamentales en Algérie et la nécessité urgente de mettre fin aux pratiques arbitraires qui ciblent militants, journalistes et simples citoyens engagés.