Quand l’arbitraire remplace la loi : témoignage édifiant sur les pratiques du pouvoir algérien

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Une publication récente signée Azouza_Amokrane fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Dans un témoignage aussi choquant que révélateur, il raconte comment sa sœur s’est retrouvée dans l’impossibilité de quitter le territoire algérien sans aucune décision de justice, sans notification officielle, et sans base légale.

« Voilà comment fonctionne aujourd’hui l’État algérien, pourtant présenté comme une Algérie nouvelle. Sans aucune décision de justice, sans notification officielle, ma sœur s’est retrouvée signalée comme si elle était sous interdiction de sortie du territoire, alors qu’aucun juge n’a émis quoi que ce soit. Le policier a pris son passeport, a mis un tampon, puis a tracé deux traits dessus, et lui a dit :
“C’est comme ça que ça fonctionne.” »

Un simple geste administratif un tampon et deux traits sur un passeport a suffi à priver une citoyenne de sa liberté de mouvement. Aucune trace écrite, aucun recours possible, aucune justification légale.

Azouza Amokrane dénonce une atteinte flagrante aux droits fondamentaux et interpelle directement le président algérien Abdelmadjid Tebboune :

« Monsieur Tebboune, est-ce cela votre “Algérie nouvelle” ? Un système où un simple agent peut inventer une interdiction en mettant un tampon et deux traits sur un passeport ? »

Ce témoignage illustre, une fois de plus, les dérives autoritaires d’un système qui se prétend rénové, mais qui continue à fonctionner selon les logiques arbitraires du passé.
Dans un véritable État de droit, une mesure d’interdiction de sortie du territoire ne peut être prononcée que par un juge, notifiée par écrit et motivée.

En Algérie, il semble qu’un simple fonctionnaire puisse désormais “inventer” la loi, au détriment de la dignité et des droits des citoyens.

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