Figure connue du militantisme en Kabylie, Khaled Tazaghart s’est illustré par son engagement en faveur de la langue amazighe, de la défense des droits démocratiques et de la liberté d’expression. Il a également soutenu activement les mouvements populaires, notamment le Hirak, ce qui lui a valu plusieurs confrontations avec la justice algérienne.
En septembre 2020, il est condamné à une année de prison ferme et à une amende de 100 000 DA par le tribunal d’Akbou (Béjaïa), pour incitation à attroupement non armé, publications troublant l’ordre public et violation des mesures de confinement sanitaire. Après près de deux mois de détention, il est finalement relaxé en appel en novembre 2020.
Son militantisme reste toutefois sous surveillance. Le 8 septembre 2023, il est arrêté par la gendarmerie de Béjaïa alors qu’il se rendait à une cérémonie du 40ᵉ jour des victimes d’incendies à Aït Ousalah (commune de Toudja). En avril 2024, il est de nouveau poursuivi pour avoir appelé à participer à la commémoration de ces incendies.
Aujourd’hui encore, Khaled Tazaghart fait face à de nouvelles procédures. Son prochain procès est programmé pour le 6 octobre 2025 devant la chambre pénale de la cour de Béjaïa.