Cette nouvelle étape du procès suscite des interrogations et des préoccupations quant au respect des droits fondamentaux de Kamira Naït Sid.
Mardi 4 juillet 2023 marquera une étape décisive dans le parcours judiciaire de Kamira Naït Sid, militante détenue d’opinion, alors qu’elle fera face à un nouveau procès devant la Cour d’Alger.
Cette instance aura pour mission de réexaminer l’une des deux affaires pour lesquelles elle est accusée d’« appartenance à une organisation terroriste », et condamnée en première instance par le tribunal criminel de Dar El Beida, à une lourde peine de cinq ans de prison ferme.
Cette nouvelle étape du procès suscite des interrogations et des préoccupations quant au respect des droits de Kamira Naït Sid. Les circonstances entourant son arrestation et sa détention préventive ont soulevé des inquiétudes quant à leur conformité avec les dispositions du Code pénal algérien et les normes internationales. La question de l’équité et de l’impartialité de la procédure judiciaire reste donc cruciale.
Pour comprendre le contexte, il convient de rappeler que la militante a été arrêtée le 24 août 2021, à proximité de son domicile à Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Après avoir passé trois jours en garde à vue, elle a été présentée devant le juge d’instruction près le tribunal de Draâ El Mizane, qui a décidé de son placement en détention préventive.
Il est important de souligner que Kamira Naït Sid, devra également répondre aux mêmes accusations dans une deuxième affaire, dont l’audience est prévue pour le 9 juillet prochain. L’appel concerne une condamnation à deux ans de prison ferme.
Yasmine K.
