Ils sont en prison depuis plus de deux ans. Un mandat de dépôt sans fin. Un atteinte insupprtable à la libertté de ces mis en cause, mais aussi à la loi. Maître Saïd Zahi, avocat du collectif de défense des détenus d’opinion a tiré la sonnette d’alarme. P%our lui, ces jeunes « sont oubliés ». « En détention provisoire depuis 25 mois à la prison, ils ont été inculpés le 25septembre 2021 », a-t-il précisé sur sa page Facebook. Me Zahi explique qu’ils sont poursuivis pour des crimes, requalifiés ensuite en délits, et ce selon la décision de la chambre d’accusation et du Conseil judiciaire de Constantine en date du 09août 2022. « Suite au recours du ministère public devant la Cour suprême, celle-ci n’a pas encore statué sur l’appel, donc ces personnes restent en prison », ajoute l’avocat. Il s’agit de Farez Fatih d’El-Aouinat, près de Tébessa, Laghbache Abdelhafid de Ngaous à Batna et le les frères Haidouche Ibrahim et Mohamed Al-Achraf de Arris à Batna, Bakhouche Khaled, doctorant en langue et culture amazighes dlui aussi d’Arris à Batna, Dandani Oussama de Takout à Batna. Maître Zahi qui leur a rednu visite la semaine dernière à la prison de Boussouf à Constantine a indiqué qu’ils sont « dans un mauvais état psychologique » dû à leur sentiment d’être « oubliés et abandonnés à leur sort ».