Le procès en appel de six activistes, poursuivis pour « terrorisme », s’est tenu le 22 mai devant la chambre criminelle près la Cour d’Alger. Les décisions de la Cour d’appel ont permis à trois en détention de quitter la prison, à l’exception de Mohand Said Attaf.
La Cour d’Alger a prononcé l’acquittement en faveur de quatre activistes, dont trois en détention, poursuivis pour « terrorisme » en vertu de l’article 87 bis du code pénal. Il s’agit des activistes Youcef Messouaf, Nabil Addar, Yuba Bounadi et Mohand Saïd Attaf. Le détenu d’opinion Madjid Aggad a, quant à lui, écopé d’une peine de deux ans de réclusion criminelle et d’une amende de 200 000 dinars.
Le parquet avait requis une peine de quinze ans de réclusion criminelle à l’encontre de tous les prévenus.
Les décisions de la Cour d’Alger ont permis à trois détenus de quitter la prison après plus de deux ans de détention. Malgré son acquittement, Mohand Said Attaf reste en prison. Il a été condamné à quatre ans de prison ferme dans le cadre d’une autre affaire.
Ces militants tous originaires de M’Chedallah, dans la wilaya de Bouira, ont été écroués entre octobre 2021 et janvier 2022 pour « appartenance au Mak », mouvement classé par l’Etat algérien comme organisation terroriste. Ils ont été poursuivis pour « terrorisme » en vertu de l’article 87 bis du code pénal.
Le 12 novembre 2023, le tribunal criminel de Dar El Beida, à Alger, les a condamnés à des peines allant de 2 à 7 ans de réclusion criminelle.