Le procès en appel de neuf activistes de Tizi Ouzou devrait se tenir le 27 mai 2024 devant la Cour d’Alger. Ils sont poursuivis pour avoir tenté de manifester le 20 avril 2022, qui coïncide avec le double anniversaire du printemps berbère de 1980 et du printemps noir de 2001.
Jugés en février 2024, le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait prononcé la relaxe pour les activistes Tahar Achiche, Mabrouk Hamoum et Ali Cherifi. Le même tribunal a condamné Ghilas Nekki à une année de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars, et Mustapha Hammad, à huit mois de prison ferme et d’une amende de 100 000 dinars, par contumace, pour « diffusion de fausses informations ».
les activistes Madjid Achour, Youva Bouhaci, Mohamed Berhoune et Jugurtha Berrahmoune ont été condamnés à un an de prison avec sursis et à une amende de 30 000 dinars pour « publication de fausses informations » et « attroupement non-armé ». Sihem Sarahoui et Amazigh Athir ont, quant à eux, été condamnés à six mois de prison avec sursis et à une amende de 20 000 dinars pour « attroupement non-armé ».
Ces neuf activistes avaient été arrêtés, à Tizi Ouzou, le 20 avril 2022, date qui coïncide avec les commémorations du printemps berbère et le printemps noir. Ils avaient été présentés devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, qui les avait placés sous contrôle judiciaire.
