Initialement prévu pour le 22 décembre dernier, le procès du chef du parti suspendu MDS, Fethi Ghares, et de son épouse, Messaouda Cheballah, a été a eu lieu ce dimanche 5 janvier 2025. Le parquet a requis à leur encontre une peine de 03 ans de prison ferme et 100 milles DA d’amende ferme.
Lors du procès tenu aujourd’hui au tribunal de Bab El Oued (Bainem), à Alger, « l’agent judiciaire du trésor (AJT) a réclamé la somme de 02 millions de dinars à titre de réparation pour couvrir les prétendus préjudices subis. Et par l’intermédiaire du même conseil il a été réclamé le versement d’01 dinar symbolique à faire valoir au président de la république à titre de réparation » a indiqué l’avocate Me Fetta Sadat.
Le couple est poursuivi dans cette affaire, pour les chefs d’accusation de « publication de fausses informations », « propagation d’un discours de haine et de discrimination » ainsi que « offense au président de la République ». La défense qui a plaidé ce dimanche pour leur relaxe et le rejet des demandes des parties civiles et l’ affaire a été mise à l ‘ examen pour l’audience du 19 janvier 2025.
Pour rappel, les deux militants étaient sous contrôle judiciaire depuis le 29 août 2024, où ils ont été soumis, par le tribunal de Bab El Oued, à l’obligation « d’émarger une fois tous les 15 jours sur le registre du juge d’instruction » et ont été interdits « de publier sur les réseaux sociaux et d’intervenir dans les médias ».