Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a lancé un appel urgent à la justice algérienne en demandant la « libération immédiate » du journaliste Ihsane El Kadi, condamné en appel, par la Cour d’Alger, à une peine de cinq ans de prison ferme.
« La décision des autorités algériennes de durcir la peine de prison du journaliste Ihsane El Kadi en appel est une gifle pour ceux qui demandent justice au sein du système judiciaire du pays», a estimé Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ.
Le 18 juin dernier, la Cour d’Alger a décidé de durcir la peine en appel contre le journaliste et directeur d’Interface Médias, société éditrice de Radio-M et Maghreb Émergeant, le condamnant à sept ans de prison dont cinq ans de prison ferme.
Accusé de « réception de fonds et d’avantages de provenance étrangère aux fins de se livrer à une propagande politique », Ihsane El Kadi a été arrêté, selon le CPJ, après avoir abordé « la probabilité d’un second mandat d’Abdelmadjid Tebboune », dans l’émission le CPP (Café Presse Politique), diffusée chaque mercredi sur Radio-M, avant sa fermeture.
Yasmine K.