Riposte Internationale

L’administration bloque la libération des détenus d’opinion de Laziv Naceria

432766480_801648845202212_1392518424114825615_n-e1710714570435-qld4z3yxhc2hakyyqkacygbpltwo9dyshw5yjudgqo

Une décision judiciaire semblait ouvrir la porte à la libération de quatre détenus d’opinion. Cependant, un revirement inattendu de l’administration pénitentiaire les a maintenus derrière les barreaux, suscitant l’indignation et la confusion.

Le juge près la Cour de Boumerdès a réduit, le 16 mai 2024, la peine des détenus d’opinion Farid Belmokhtar, Ghilas Chaouche, Fateh Hamzi et Abdallah Hanine à une année de prison ferme. Tout semblait indiquer qu’ils seraient libérés puisque cette décision couvrait la période qu’ils ont passé en détention préventive. Mais, dans un revirement choquant et inattendu, l’administration pénitentiaire les a informés au moment de leur libération imminente qu’ils ne pouvaient pas sortir.

D’après le CNLD, les avocats et les proches des détenus, qui attendaient devant la prison, ont été pris de court par cette volte-face. Ils ont alors interrogé le juge d’application des peines sur cette décision inattendue. La réponse fut sans appel : la cour a confirmé la peine initiale prononcée en première instance, soit 3 ans de prison, dont une année avec sursis.

Il convient de rappeler qu’ils sont tous poursuivis pour « attroupement, incitation à l’attroupement non armé » et à « atteinte à la sécurité et à l’unité nationale ». Le détenu d’opinion Toufik Hamdane, poursuivi avec eux dans le même dossier, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, ainsi qu’à une amende de 200 000 dinars, par le tribunal de Bordj Menael. Il devait être jugé avec les quatre autres détenus, mais il a été condamné par contumace par le tribunal de première instance. Son procès en appel est programmé pour le 22 mai prochain.