Le calvaire des automobilistes qui empruntent l’axe autoroutier Zéralda-Ben Aknoun n’en finit pas. Les embouteillages rendent le déplacement quasi-impossible aux heures de pointes. Si ce phénomène s’explique par le nombre de voitures en constante croissance, uns autre cause participe grandement à ce calvaire.
Il s’agit du jalonnement quotidien sur cet axe autoroutier. Dès les premières heures de la matinée, des centaines de gendarmes s‘installent sur cet axe qu’ils rétrécissent avec l’aide barricades, réduisant ainsi à une seule voie cet axe, et gare à celui qui osera passer du côté gauche de l’autoroute.
C’est un mépris insupportable pour ces milliers de citoyens qui passent des heures dans ces embouteillages provoqués principalement par ces agissements, le moins que l’on puisse dire indignes de services dits de sécurité d’une « République ».
D’aucuns expliquent ces agissements par la nécessité de réduire le nombre de voitures accédant à la capitale. Donc, afin d’y aboutir, les autorités ont pensé à créer des goulots d’étranglement pour réduire le trafic vers le centre d’Alger. Ces goulots « ornent » misérablement les axes autoroutiers menant vers la capitale. C’est le seul pays au monde qui installe des barrages filtrant sur les autoroutes.
Mais indépendamment de la gestion de la circulation, il y a lieu de relever que ces « embuches » et ces embouteillages sont provoqués sciemment. La preuve en est les barrages inopinés aux heures de pointe. Sur l’axe de Zéralda, les deux voies occupées quotidiennement par la gendarmerie servent à la circulation des véhicules officiels.
Gyrophares sur de luxueux voitures achetées avec l’argent du contribuable, le citoyen est dans l’obligation de laissez-passer le ministre, le directeur, le militaire…., pour arriver à temps à leurs bureaux. Quant à lui, la journée reste assez longue pour qu’il vaque à ses obligations professionnelles ou personnelles.
Il faut noter que ce matin, le jalonnement a été relevé. La visite d’Erdogan à Alger en est la raison. La circulation été fluide. D’aucuns espèrent circuler librement… Merci Erdogan !