L’écrivain et artiste Ali Belhout est en attente du verdict de son procès qui s’était tenu le 30 novembre dernier au tribunal de Draâ El Mizan. Le prononcé est mis en délibéré pour le 13 décembre prochain.
Poursuivi ave deux autres accusés, Ali Belhout a été arrêté le 22 mai dernier, juste après sa paerticipation au Salon du livre de Boudjima « en raison de la publication de son roman intitulé « Ajeǧǧig n ugudu ». Le premier tome de ce roman, préfacé par Ferhat Mhenni, avait été publié en 2020, tandis que le deuxième tome est sorti en février 2023 ». Après son arrestation par la gendarmerie à son domicile, situé à Tizi Ghennif, wilaya de Tizi-Ouzou.
Il a été retenu en garde à vue au niveau de la brigade de la gendarmerie de Tizi Ghennif avant de le présenter au procureur près du tribunal de Draa El Mizan, wilaya de Tizi-Ouzou.
Il est accusé de dégradation de tableaux destinés à une utilisation publique (article 160 r du code pénal), l’apologie et l’encouragement d’un groupe ou d’une association à tenir des discours de haine et de discrimination, ainsi que la diffusion de discours de haine via les technologies de l’information et de la communication (articles 31/4, 33 et 34 de la loi n° 20-05 relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine). Ali Belhot est également accusé d’exposer publiquement des publications préjudiciables à l’intérêt national (article 96/2 du code pénal).
Il est jugé aux côtés de ses deux éditeurs, chacun ayant publié un tome de son roman, pour violation des dispositions relatives à l’activité d’édition, d’impression et de commercialisation du livre (articles 11 et 55 de la loi n° 16-191 du 30 juin 2015 fixant les modalités de déclaration préalable à l’exercice des activités d’édition, d’impression et de commercialisation du livre), ainsi que pour exposition publique de publications préjudiciables à l’intérêt national (article 96/1 du code pénal).