Riposte Internationale

Harcèlement judiciaire : Les condamnations de militants pacifiques se poursuivent

Liberté

Le régime algérien continue à exploiter le système judiciaire dans sa politique du tout sécuritaire pour étouffer dans l’œuf toute forme de contestation politique et pacifique des dérives du système politico-militaire.

Cette semaine, de nombreuses condamnations ont été prononcées contre des militants et activistes à travers plusieurs wilayas du pays.

Béjaïa

Le militant Samir Cherrat a été condamné par le tribunal de Béjaïa à une peine d’un an de prison ferme (sans mandat de dépôt) et une amende de 50.000 dinars algériens, avant d’être remis en liberté.

Boumerdes

Le tribunal de Bordj Mnaïl dans la wilaya de Boumerdes, a prononcé un verdict de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dinars algériens à l’encontre du détenu d’opinion Mouslim Boualem.

Ouargla

De son côté, le militant Zaïd Belhachani a été placé, il y a près de deux semaines, en détention provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Ouargla. Il est accusé, comme beaucoup de militants, de terrorisme et poursuivi en vertue de l’article 87 bis du code pénal. M. Belhachani est actuellement injustement et arbitrairement détenu à la prison de Sidi Abdallah.

Bordj Bou Arreridj

La cour de justice de Bourdj Bou Arreridj a programmé le procès en appel du détenu d’opinion Bayada El Hocine pour le 20 octobre prochain.

Constantine

Le blogueur Abd Erraqib Boukhari, admin’ de la page « Saul » sur la plateforme Tik Tok a été remis en liberté après plusieurs jours de garde à vue.

Biskra

Dans la wilaya de Biskra, c’est l’activiste Mehdi Laaloui qui a subi les affres de la répression. Il a été placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction.