Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « regrette profondément » la reprise des bombardements contre Ghaza après plusieurs jours de trêve, dans un message posté sur les réseaux sociaux.
« J’espère toujours qu’il sera possible de renouveler la pause qui a été instaurée. La reprise des hostilités ne fait que montrer combien il est important d’avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire », a ajouté M. Guterres, quelques heures après la reprise des bombardements de l’armée israélienne contre Ghaza.
« L’inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants », a affirmé le porte-parole de l’Unicef, James Elder, à des journalistes à Genève via une liaison vidéo depuis Ghaza. « Il est irresponsable de penser que de nouvelles attaques sur le peuple de Ghaza puissent conduire à autre chose qu’un carnage », avait-t-il ajouté.
De son côté, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié, vendredi, de « catastrophique » la reprise des bombardements.
« J’exhorte toutes les parties et tous les Etats ayant une influence sur eux (les sionistes) à redoubler d’efforts, immédiatement, pour garantir un cessez-le-feu », a déclaré M. Türk dans un communiqué, jugeant « très troublant » des déclarations israéliennes sur « une expansion et une intensification » de l’offensive.
Au moins 32 Palestiniens sont morts, vendredi, dans de nouveaux bombardements des forces d’occupation contre des civils dans la bande de Ghaza, après l’expiration de la trêve humanitaire. De son côté, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a dénoncé « ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre ».
La trêve humanitaire, signée le 24 novembre entre la résistance palestinienne et l’armée israélienne a pris fin vendredi à 7h00 (heure locale), et ce après avoir été renouvelée à deux reprises.