Six activistes originaires des wilayas de Tébessa et de Batna, dans l’est de l’Algérie, sont détenus arbitrairement depuis près de trente mois en attente de leur procès.
Leurs arrestations par les services de la gendarmerie, entre 26 septembre et le 8 octobre 2021, ont été accompagnées de perquisitions de leur domicile et de la saisis de livres ainsi que d’emblèmes amazighs et chaouis.
Les activistes du Hirak, Fateh Farez, Brahim Hidouche, Oussama Dendani, Khedouche Khaled et Mohamed Aine Hidouche, ainsi que Brahim Khedouche, ont été placés sous mandat de dépôt, le 18 octobre 2021, par le juge d’instruction près le tribunal de Tébessa. Poursuivi avec eux, l’activiste Walid Mazigh Leghbach a été placé sous contrôle judiciaire.
Incarcérés arbitrairement depuis 30 mois à la prison de Boussouf à Constantine, ces jeunes activistes attendent la programmation de leur procès. Initialement poursuivis pour des charges criminelles, le juge d’instruction a décidé de requalifier les faits en correctionnelle, en décembre 2023. Cette décision a été acceptée par la Cour suprême malgré un appel du parquet.
