L’Algérie est devenu aujourd’hui où la justice et les institutions publiques sont utilisées pour réduire au silence les voix libres et les défenseurs des droits humains.
Les récentes révélations autour de la répression des victimes comme Yassine Ben Chettah illustrent une réalité alarmante : celle d’un pouvoir qui transforme ses institutions en instruments de coercion, de torture et violence. Loin de protéger la dignité humaine, certains acteurs institutionnels contribuent à la fragiliser la dignité humaine, en violant les principes mêmes qu’ils sont censés défendre. Une justice en otage qui est exploité pour des représailles personnel de personnes externe à la justice pour leur proximité et adhérence aux pratiques du pouvoir.
Le droit international est pourtant clair et sans ambiguïté.
L’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans son article 7, réaffirme ce droit fondamental à la dignité et à la protection contre la violence institutionnelle.
Ces textes, ratifiés par la majorité des États, sont plus que de simples déclarations d’intention : ils constituent un engagement moral et juridique envers l’humanité tout entière. Pourtant, là où l’armée, la justice et les institutions humanitaires deviennent des instruments du pouvoir politique, cet engagement se vide de son sens.
Pour rendre la situation encore plus critique, le système judiciaire se sert de ces aveux faits sous tortures pour juger certain détenu. « il a été frappé par les policiers, il a été déshabillé entièrement … comme Yassin ben chettah … Et les autorités judiciaires sont appuyées sur ces aveux forcés obtenus par la torture pour le condamner »
Source Abdou Semmar & Tizi-Ouzou 15