L’activiste Nabil Ami, connu pour ses prises de position critiques, a été condamné le 13 février 2025 à six mois de prison ferme et à une amende de 200 000 dinars algériens par le tribunal de la wilaya de Boumerdès. Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison ferme à son encontre.
Nabil Ami avait été placé sous mandat de dépôt début février 2025. Il est poursuivi pour « diffusion de fausses informations susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public » et « atteinte à un corps constitué ».
Son interpellation remonte au 2 février 2025, lorsqu’il s’est présenté au siège de la sûreté de wilaya de Boumerdès après avoir été convoqué par téléphone le 30 janvier. Dès son arrivée, il a été placé en garde à vue, tandis que son domicile familial à Bordj Menaïel avait fait l’objet d’une perquisition.
Nabil Ami n’en est pas à sa première condamnation. En 2022, il avait écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis et d’une amende de 50 000 dinars pour des faits similaires.