Condamnation de l’activiste politique Hmimi Bouider : la répression continue

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Le tribunal de Sétif a rendu, ce mardi, son verdict dans l’affaire de l’activiste politique Hmimi Bouider, ancien membre du secrétariat national du Front des Forces Socialistes (FFS). Poursuivi pour ses positions critiques envers le régime, Bouider a vu son jugement de première instance durci : il a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 dinars algériens.

Depuis sa libération en 2020, Hmimi Bouider subit un harcèlement policier et judiciaire continu, motivé par ses opinions, convictions et engagements politiques. Figure connue du militantisme démocratique, il incarne la résistance pacifique face à la répression et refuse de renoncer à son droit à la parole.

Ses soutiens dénoncent un procès à caractère politique, symbole d’une justice instrumentalisée pour museler les voix dissidentes. « Hmimi Bouider est poursuivi non pas pour un crime, mais pour avoir défendu la liberté et la vérité », a déclaré un proche du militant.

Cette condamnation s’ajoute à la longue liste de poursuites visant les militants, journalistes et défenseurs des droits humains en Algérie. Elle rappelle l’urgence de défendre la liberté d’expression et de mettre fin aux pratiques arbitraires qui frappent celles et ceux qui osent penser autrement.

L’opinion n’est pas un crime. La liberté d’expression est un droit fondamental.

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