Le défenseur des droits humains Abdallah Benaoum a été condamné à 18 mois de prison ferme, une lourde amende et la privation de ses droits civils et politiques. Cette décision, dénoncée par de nombreuses organisations internationales, s’inscrit dans un climat répressif persistant à l’encontre des voix critiques en Algérie.
Lire le communiqué complet : SR Defenders – Abdallah Benaoum
Silence du gouvernement algérien face aux appels internationaux
En juillet dernier, Mary Lawlor, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits humains, a écrit au gouvernement algérien pour exprimer ses préoccupations profondes quant à cette condamnation injustifiée.
Elle souligne :
« Je déplore l’absence de réponse du gouvernement. »
Un signal inquiétant pour la société civile
La condamnation d’Abdallah Benaoum constitue une attaque directe contre la liberté d’expression et d’association. Elle prive un militant engagé non seulement de sa liberté, mais aussi de ses droits civiques et politiques, fragilisant davantage la société civile algérienne.
Appel à la solidarité
Les organisations de défense des droits humains appellent la communauté internationale à :
- Exiger la libération immédiate et inconditionnelle d’Abdallah Benaoum.
- Mettre fin aux poursuites judiciaires arbitraires contre les défenseurs des droits humains en Algérie.
- Garantir un environnement sûr et propice à l’action des militants.
La solidarité internationale est essentielle pour faire entendre la voix d’Abdallah Benaoum et protéger tous ceux qui défendent les droits fondamentaux en Algérie.