COMMUNIQUÉ POLITICO-SYNDICAL CNAPEST ORAN : UNE AFFAIRE QUI RÉVÈLE LE VRAI VISAGE DU RÉGIME

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Des enseignants syndicalistes du CNAPEST à Oran ont été suspendus arbitrairement, sans base légale, pour avoir organisé une grève.

Ce n’est pas un « dérapage local ».

Ce n’est pas une « mauvaise interprétation de la loi ».

C’est un acte politique délibéré, ordonné dans l’ombre, pour écraser l’organisation autonome, la parole libre et la dignité syndicale.

Pendant ce temps, les vrais corrompus, ceux qui falsifient des examens, détournent les moyens publics, ou vendent l’éducation au plus offrant, continuent d’agir avec la bénédiction du pouvoir.

Ce deux poids deux mesures n’est pas un accident.

C’est la méthode du régime algérien depuis 60 ans : récompenser la soumission, punir la conscience.

Ce pouvoir est illégitime, corrompu, et hostile aux travailleurs.

Il n’a jamais été élu librement.

Il se maintient par la peur, la manipulation, et l’humiliation organisée du peuple.

Il ne représente ni les enseignants, ni la jeunesse, ni la classe ouvrière.

Il représente l’appareil militaro-bureaucratique et les clans économiques qui pillent le pays.

Et il le sait.

C’est pourquoi toute tentative d’organisation autonome, surtout syndicale, est immédiatement perçue comme une menace.

Ce n’est pas le droit syndical qu’ils combattent, c’est le réveil du peuple.

**Face à cela, nous ne tendrons pas la main.

Nous appelons à la lutte.**

Nous ne reconnaissons plus ce pouvoir comme interlocuteur.

Nous appelons à la désobéissance syndicale nationale, à la coordination entre tous les syndicats libres, à la construction d’un front de résistance sociale unifiée.

Nous appelons :

À l’arrêt du travail dans les établissements, en solidarité,

Au blocage des dispositifs administratifs dans l’éducation,

À la désobéissance structurée dans tout le territoire,

À une mobilisation transversale des enseignants, travailleurs, étudiants et chômeurs.

Le combat des enseignants d’Oran est notre combat à tous.

Ce n’est pas un conflit local, c’est un signal d’alerte national.

Si nous laissons passer cette injustice,

demain ce sera chaque voix syndicale, chaque parole libre, chaque fonctionnaire intègre qui sera visé.

Ce régime ne tombera pas par des appels, des réclamations ou des illusions juridiques.

Il tombera quand les travailleurs, les syndicats, la jeunesse et le peuple refuseront d’obéir.

Le moment est venu de désobéir.

Solidarité absolue avec le CNAPEST ORAN.

Soutien total à tous les enseignants suspendus.

Résistance populaire contre la répression syndicale.

Et vive la lutte unie pour une Algérie libre, sociale et digne.

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