Les militants et cadres du FLN n’ont désormais pas le droit de contester la direction de leur parti. Ils sont tenus de respecter les personnes désignées pour gérer l’ex-parti unique.
C’est du moins ce qu’ont annoncé des députés et des cadres de ce parti, suite à leur convocation par des responsables pour signer des engagements portant sur leur future conduite au sein de leur formation.
Cet engagement concerne la direction qui sera « désignée » par le congrès qui se tient depuis deux jours. Une direction connue avant même le congrès. Pour s’assurer « une stabilité » au sein du FLN, les décideurs de l’ombre ont pensé à faire signer les potentiels mécontents et probables contestataires un engagement où ils devraient reconnaître la direction et valider ses décisions.
Appelé à jouer une rôle prépondérant lors de la présidentielle de décembre 2024, la machine FLN doit être reconstituée sans risque de frictions que pourraient provoquer certains cadres.