Une lueur d’espoir vient éclairer la situation des détenus d’opinion en Algérie. Après 17 jours de grève de la faim, Belaïd Chorfi, détenu d’opinion, a finalement décidé d’y mettre un terme.
Il avait entamé son mouvement de protestation le 15 novembre, pour dénoncer la sévérité du jugement prononcé à son encontre. Cette grève prolongée avait entraîné une dégradation inquiétante de son état de santé, suscitant l’inquiétude de ses proches, de son équipe de défense et des défenseurs des droits humains.
Face à cette situation critique, ses avocats ainsi que plusieurs militants avaient appelé Belaïd Chorfi à préserver sa santé et à mettre fin à son action. Il a finalement répondu à cet appel, acceptant d’arrêter sa grève.
Selon Maître Driouch Samira, membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Belaïd Chorfi « vous salue et vous remercie pour l’attention et le soutien qui lui ont été témoignés ».
Cette nouvelle apporte un soulagement, mais rappelle aussi la réalité difficile vécue par de nombreux détenus d’opinion, qui continuent de subir des condamnations sévères et des conditions de détention éprouvantes. Les organisations de défense des droits humains réitèrent leur appel à la justice et au respect des libertés fondamentales.