Le tribunal de première instance de Béjaïa a condamné, le 22 février dernier, le jeune réalisateur Lamine Medouran, 30 ans, à une peine de cinq ans d’emprisonnement pour les prétendus délit de « perception de fonds depuis l’étranger » et crime » d’apologie du terrorisme ».
Cette affaire est en lien avec le projet de réalisation d’un film documentaire sur la laïcité, portant le titre » je suis un algérien laïc », selon les informations rapportées par le site Elhogra.
Deux techniciens, qui poursuivis avec Lamine Medouran, ont écopé d’une peine d’un an de prison chacun. Ils seront libérés le 5 mars prochain après avoir purgé la totalité de leurs peine. En effet, les trois accusés sont en détention provisoire depuis un an.
Parmi les faits qui sont reprochés à Lamine Medouran : avoir reçu la somme de 4000 euros d’une agence française de financement du cinéma et avoir tenté de contacter le président du mouvement MAK, Ferhat Mhenni pour participer au documentaire.