Annaba (Algérie) — La militante Bakkouche Houria a été condamnée à un an de prison avec sursis et à une amende de 100 000 dinars algériens par le tribunal d’Annaba, à la suite de publications qu’elle avait partagées sur les réseaux sociaux.
Cette décision judiciaire s’inscrit dans un contexte où plusieurs activistes et internautes sont poursuivis pour expression critique envers les autorités ou mobilisation citoyenne en ligne. Selon ses proches, Bakkouche Houria n’a fait usage que de sa liberté d’expression pour dénoncer des problématiques locales et partager son opinion sur des questions sociopolitiques.
Des organisations de défense des droits humains suivent de près cette affaire, la considérant comme un exemple de judiciarisation de l’expression citoyenne. Elles rappellent que la liberté d’expression, y compris sur les plateformes numériques, est un droit fondamental qui doit être protégé.
Cette condamnation suscite une vive inquiétude parmi les militants et internautes algériens, qui dénoncent un climat de pression et d’intimidation à l’égard des voix dissidentes dans le pays.