La Cour d’appel de Constantine a tranché ce jeudi dans le dossier Brahim Laalami, activiste du Hirak emprisonné depuis août 2022.
Condamné en première instance à 8 ans de prison ferme, Brahim Laalami a vu sa peine réduite à 5 ans après que de sérieux doutes aient été soulevés sur la légalité de l’enquête préliminaire.
Lors de l’audience, le principal témoin à charge est revenu sur ses déclarations, avouant avoir été contraint physiquement à signer des procès-verbaux accusant Laalami de « trafic de stupéfiants ».
En grève de la faim depuis 83 jours pour protester contre sa condamnation initiale, le militant était dans un état de santé préoccupant, arrivant en fauteuil roulant à l’audience. Son avocat a saisi l’occasion pour dénoncer « les irrégularités flagrantes » dans ce dossier.
Khaled D.
