L’activiste, arrêté de façon arbitraire à Béjaïa, n’avait pas pu prévenir sa famille ni contacter d’avocat pendant sa disparition.
Le juge d’instruction du tribunal de Béjaïa a ordonné hier mardi la libération sous contrôle judiciaire d’Abdeslam Salim Bounatero, militant du Hirak porté disparu pendant 6 jours après son arrestation arbitraire à son domicile le 13 septembre dernier, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
L’activiste bien connu dans la région pour son engagement dans le mouvement populaire avait été interpellé devant chez lui par des agents en civil et conduit vers une destination inconnue. Il était depuis resté injoignable, au grand dam de ses proches qui n’avaient reçu aucune nouvelle ni explication sur les motifs de cette arrestation.
Déjà condamné par le passé pour son militantisme pro-démocratie, il n’avait pu prévenir sa famille, ni contacter un avocat pendant les 6 jours qu’a duré sa détention au secret des autorités, explique le CNLD.
Hassan G.
