Riposte Internationale

Algérie : la chasse aux militants continue

La répression cible toujours les militants.

L’instrumentalisation de la justice en Algérie pour faire taire la voix des militants se poursuit toujours. Le spectre du « hirak » fait toujours peur. Pour mieux assujettir la société, la justice s’est mise, depuis notamment 2019, au service du pouvoir algérien.

Procès en cascade contre des militants pacifiques auxquels, des accusations aussi graves que farfelues sont constamment collées. Ils sont actuellement plusieurs centaines à croupir dans les geôles du régime. Il ne se passe pas un jour sans que des militants encore en liberté ou des avocats ne tirent la sonnette d’alarme sur une condamnation, une arrestation ou du moins sur une convocation par les services de répression.

Cette semaine, ils sont plus de dix militants à êtres condamnés à de lourdes peines de prison. Hier aussi la « justice » a condamné d’autres militants. Aujourd’hui, c’est le tribunal d’El Bayadh qui a jugé l’ex-détenu d’opinion Ayoub Chahtou. L’accusé attend son verdict pour la fin du mois en cours. Pour rappel, Ayoub Chahtou a été auditionné le 14 mai dernier par le juge d’instruction près du tribunal d’El Bayadh. Il s’en était sorti avec un placement sous contrôle judiciaire.

Le concerné à dénoncé, dès lors, un harcèlement judiciaire qu’il subissait depuis quelques années. Il faut préciser qu’Ayoub a été poursuivi pour  « outrage à un corps constitué ». Une affaire à travers laquelle la justice a retenu, par contumace, un emprisonnement ferme d’un an, et ce, le mois de juillet de l’année écoulée.

A Biskra, c’est le jeune militant Khaled Bouhafes qui a été convoqué par la police judiciaire près de la police de sûreté de daïra de Sidi Okba, dans la wilaya de Biskra. Il devra se rendre ce jeudi ou au plus tard dimanche. Ce n’est pas la première fois que le jeune Khaled reçoit des convocations de la part des services de police.