Hier, nous nous sommes rassemblé·es sur la place de la Bastille, à Paris, pour rendre hommage aux personnes victimes de disparition forcée. Cet événement, organisé en présence des familles directement touchées par ce drame, a mis en lumière une réalité trop souvent passée sous silence : celle des proches en quête de vérité, confrontés à l’absence de réponses et au déni de justice.
Une mobilisation pour la vérité et la justice
Aux côtés de la FEMED (Fédération Euro-Méditerranéenne contre les disparitions forcées), les participant·es ont rappelé que ce crime, reconnu par le droit international comme une violation grave des droits humains, continue de sévir dans de nombreux pays. Derrière chaque disparition, ce sont des familles entières qui vivent dans l’angoisse, sans savoir ce qu’il est advenu de leurs proches.
Une campagne de sensibilisation avant le 30 août
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation de quatre jours, organisée à l’approche de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, célébrée chaque 30 août. L’objectif est double :
- Informer le public sur l’ampleur de ce crime et ses conséquences dévastatrices.
- Porter la voix des victimes et interpeller les États pour qu’ils cessent ces pratiques et répondent aux familles.
Rompre le silence, une urgence
La disparition forcée ne tue pas seulement des vies : elle condamne les familles à une souffrance interminable, oscillant entre espoir et désespoir, sans vérité ni justice. En donnant une visibilité à ces drames, la FEMED et les familles exigent ce qui leur est dû : la vérité et la reconnaissance.