Le 18 juin 2025, Mounir Garaïria a été interpellé à Annaba à la suite d’un différend avec un policier concernant sa moto. Ce simple incident a rapidement pris une tournure grave : il a été placé en garde à vue sans que sa famille n’en soit informée.
Présenté dans un premier temps devant le procureur de la République, puis déféré devant un juge d’instruction, Mounir Garaïria a été placé en détention provisoire à la prison d’El Alaliaq.
Il est poursuivi pour « apologie d’actes terroristes » sur la base de l’article 87 bis 4 du code pénal algérien, une accusation qui repose principalement sur la republication de contenus critiques envers le pouvoir sur les réseaux sociaux.
Des organisations de défense des droits humains dénoncent une nouvelle instrumentalisation de cette disposition juridique, souvent utilisée pour réprimer la liberté d’expression et criminaliser l’opinion politique. L’affaire suscite une vive inquiétude chez les militants et les internautes, qui craignent une nouvelle vague de répression numériqu