Riposte Internationale

Libertés : une semaine de tensions marquée par des arrestations, poursuites et restrictions

Liberté

Ces derniers jours, l’Algérie connaît une nouvelle vague de répression marquée par des arrestations, des perquisitions, des contrôles judiciaires et des mandats de dépôt visant activistes et militants.

En effet, entre le 11 et le 13 février, plusieurs personnes ont été interpellées et poursuivies dans différentes wilayas du pays.

Après plusieurs convocations de la part de la police, l’activiste Houria Bekkouche, de la wilaya d’Annaba, a été présentée le 11 février 2025 devant le procureur de la République. Ce dernier a décidé de la renvoyer à l’instruction, et après son audition par le juge, elle a été placée sous contrôle judiciaire avec retrait de son passeport.

Le même jour, dans la wilaya de Béjaïa, l’activiste Hamza Hamour a été arrêté à Adekar, et son domicile a fait l’objet d’une perquisition. Il a été interrogé par la police avant d’être remis en liberté.

La répression ne s’arrête pas aux activistes. Les enseignants mobilisés dans des mouvements de protestation sont également dans le viseur. Le 12 février, Mohamed Yaakoub, professeur d’histoire et de géographie dans le cycle moyen, a été arrêté dans la matinée et placé en garde à vue au siège de la sûreté de la wilaya de Blida.

Le lendemain, 13 février, il a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Blida, qui l’a renvoyé en comparution immédiate. Finalement, le juge a décidé de le placer sous contrôle judiciaire, avec le report de son audience au 20 février et sa libération sous conditions.

En parallèle, plusieurs mandats de dépôt et lourdes condamnations ont été prononcés contre des détenus d’opinion.