Riposte Internationale a présenté, samedi, au siège d’Amnesty International à Paris, son rapport annuel sur la situation des droits humains en Algérie pour l’année 2024.
Le document, réalisé en collaboration avec le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA), dresse un constat accablant : une année marquée par une répression accrue, des violences et un mépris flagrant des libertés fondamentales. « Un état des lieux macabre, encore une année lourde de répression, de violences, d’injustices et de mépris des libertés collectives et individuelles… » a indiqué le président de Riposte Internationale, Ali Ait Djoudi.
Lors de la présentation du rapport, Monsieur Ait Djoudi a également souligné que le document évoque la poursuite par le pouvoir algérien d’une politique autoritaire visant à réduire au silence l’opposition, museler la presse et contrôler la société civile et les libertés individuelles et collectives. Il s’agit d’« un pouvoir droit dans ses bottes qui ne reconnaît aucune voix qui ne s’inscrit pas dans sa feuille de route, son unique projet : laminer l’opposition, museler la presse, domestiquer la société, et poursuivre sa sinistre politique de fuite en avant », a-t-il déclaré.
