Le détenu d’opinion, Abdelghani Chenakra, condamné injustement et arbitrairement à 5 ans de prison pour terrorisme, en vertu de l’article 87 bis, souffre de mauvais traitements au niveau de la prison de Babar (Khenchela), où il purge actuellement sa peine.
Les mauvais traitements infligés contre M. Chenakra par l’administration pénitentiaire et les gardiens de ladite prison, l’ont poussé à vouloir user de son ultime moyen de protestation : la grève de la faim. Mais l’administration a décidé de le priver de son droit légitime. En effet, selon la procédure, il est nécessaire d’informer le procureur général, le directeur de la prison, le médecin chef, le psychologue et le chef de détention, pour pouvoir entamer la grève. M. Chenakra a écrit, à deux reprises les cinq notifications nécessaires. A chaque fois, le chef de détention de la prison les déchirait. Refusant ainsi la prise en charge médicale et le suivi psychologique essentiels pour un gréviste.