Le quotidien d’El Watan est encore une fois dans la tourmente. Et pour cause : un article sur la liberté de presse en Algérie a déclenché les attaques contre le quotidien.
Ni le changement de sa ligne éditoriale, ni la complaisance à outrance dont il fait preuve depuis un moment n’ont épargné à El Watan de nouvelles attaques, mais aussi de graves restrictions. L’on apprend que l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) qui gère l’essentiel de la publicité étatique refuse toujours de verser près de 10 millions de dinars à El Watan pour la publicité dont il a bénéficiée depuis plusieurs mois.
La raison, selon des indiscrétions, un article paru sur le journal traitant de la liberté de la presse à provoquer cette nouvelle attaque contre le journal. A cette situation s’est greffée une autre beaucoup plus compliquée. Ainsi, la résidence El Sahel réclame son dû auprès des actionnaires d’El Watan qui avaient élu domicile dans cette résidence durant plusieurs années.
Selon n os infirmations, le blocage « des chèques » d’El Watan au sein de l’ANEP est justifié par une saisine de la justice par la résidence El Sahel sur la côté ouest de la capitale. A noter aussi que les travailleurs du journal n’ont pas été payés depuis près de 3 mois, ce qui complique davantage la situation au sein de ce quotidien, jadis, référence en matière de la liberté d’expression, se retrouve dans une situation inextricable. Vaut mieux une mort digne qu’une vie dans l’indignité