Le chef des opérations humanitaires de l’ONU Martin Griffiths a exigé devant les Nations unies un « cessez-le-feu » à Ghaza pour venir en aide aux 2,2 millions de personnes piégées par l’agression israélienne depuis le 7 octobre.
« On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise », s’est insurgé M. Griffiths lors d’une intervention vidéo devant une réunion informelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
« Un cessez-le-feu humanitaire. Appelons ça comme on veut, mais ce qu’il faut d’un point de vue humanitaire est simple: arrêter les combats pour permettre aux civils de se déplacer en sécurité », a tonné le chef des opérations humanitaires de l’ONU devant les Etats membres des Nations unies.
Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé à des « pauses et couloirs humanitaires » de quelques jours dans la bande de Ghaza.