Les médias qui ont été sommés de payer les impôts ne s’attendaient sûrement pas à la décision de voire leurs comptes bancaires bloqués. C’est le cas de la Nouvelle République qui devra s’acquitter de quelques 9 milliards de centimes au fisc.
Idem pour plusieurs autres journaux, dont El Mihwar de la mouvance badissiste qui devra également verser quelques 50 millions de dinars aux impôts. EL Fadjr, le Soir d’Algérie et El Watan, ce dernier doit payer près de 6 milliards de centimes, risquent aussi le blocage pur et simple de leurs comptes bancaires.
Tous ces journaux bénéficient de la publicité de l’Anep en contrepartie d’un soutien au pouvoir. Pour rappel, même la Caisse nationale d’assurance sociale passe au peigne fin les dossiers de ces entreprises de presse, dont certaines n’ont pas déclaré leurs fonctionnaires, dont des journalistes.