Le militant syndical Amine Felih a été libéré, hier lundi 19 juin, après avoir été condamné en appel à trois mois de prison ferme.
Hier, un signe d’espoir a émergé dans le combat pour les droits des travailleurs alors que le militant syndical, Amine Felih quittait la prison, bénéficiant d’une réduction de peine. Cette nouvelle suscite à la fois un sentiment de soulagement et de solidarité parmi ceux qui se sont mobilisés pour soutenir sa cause.
Membre de la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP), Amine Felih a en effet été condamné, lundi 19 juin 2023, par la Cour de Blida à une peine de trois mois de prison assortie d’une amende de 20 000 Da. À la faveur de ce verdict, il a été libéré hier.
En prison depuis mars dernier, Amine Felih a été condamné par le tribunal de première instance de Boufarik (Blida), à une année de prison assortie d’une amende de 100 000 Da, sur fond de publications Facebook. Il est accusé de «publication et de diffusion de fausses informations visant à porter atteinte à l’ordre public».
Son emprisonnement a été perçu par beaucoup comme une atteinte à la liberté d’expression et un exemple de répression envers ceux qui osent se lever contre les injustices.
Sa libération témoigne, par ailleurs, de la mobilisation et de la solidarité dont il a bénéficié, notamment de la part de la COSYFOP.
Cette dernière avait, dans un communiqué diffusé le 22 mars dernier, dénoncé l’incarcération du syndicaliste, et la qualifié de « persécution d’hommes et de femmes militants et dirigeants syndicaux qui tentent d’exercer leurs droits civils et démocratiques légitimes ».
Elle avait aussi exigé «sa libération immédiate et inconditionnelle» et appelé à «assurer le respect absolu de ses droits humains et syndicaux fondamentaux».