À Sétif, la justice a prononcé une nouvelle condamnation à l’encontre du détenu d’opinion Khathir Nourredine. Selon les informations disponibles, il a été condamné à une peine d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars, dans ce qui constitue son troisième dossier judiciaire.
Cette décision s’inscrit dans un contexte marqué par la poursuite des arrestations et condamnations visant des militants, des citoyens et des voix critiques, souvent poursuivis pour leurs opinions ou leurs engagements pacifiques. Les défenseurs des droits humains dénoncent une instrumentalisation de la justice et une restriction croissante des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et d’opinion.
Le cas de Khathir Nourredine illustre une fois de plus la situation préoccupante des détenus d’opinion en Algérie, dont beaucoup font face à des procédures judiciaires répétées, des peines lourdes et des conditions de détention difficiles.
Des appels continuent d’être lancés par des organisations et des militants pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion, ainsi que pour le respect des droits humains et des libertés publiques.