Plus de six heures d’échanges ininterrompus — ou presque. Le meeting virtuel diffusé hier sur AlternaTV a rassemblé 37 participantes et participants, parmi lesquels des universitaires, journalistes, avocats, défenseurs des droits humains, ainsi que des militants politiques et associatifs. Toutes et tous partagent un même point : une profonde inquiétude pour l’avenir de l’Algérie et de son peuple.
L’événement, marqué par deux interruptions du direct pour des raisons que les organisateurs n’ont pas encore clarifiées, n’a pas entamé la détermination des intervenants ni l’intensité des discussions.
Un soutien unanime aux détenus d’opinion
Parmi les moments forts, les participants ont exprimé un soutien clair et unanime à Mohamed Tadjadit, figure emblématique des mobilisations citoyennes, ainsi qu’à l’ensemble des détenus d’opinion. Plusieurs intervenants ont rappelé l’urgence de mettre fin aux poursuites et détentions visant les activistes, journalistes et citoyens engagés.
Des appels pour la restauration des libertés démocratiques
Le meeting a été l’occasion de réitérer des appels pressants pour la réouverture de l’espace politique et médiatique en Algérie. De nombreux participants ont dénoncé les politiques sécuritaires, appelant à une transition vers un climat politique apaisé, respectueux des droits fondamentaux et propice au débat public.
Richesse des analyses et diversité des points de vue
Universitaires, militants et spécialistes ont présenté des analyses variées sur les voies possibles pour mettre un terme au verrouillage autoritaire. Les perspectives différaient, mais convergaient toutes vers une même exigence : celle de libertés garanties, d’un État de droit, et de mécanismes institutionnels capables de protéger la citoyenneté.
Un moment de conscience collective
Au-delà des interventions, cette rencontre a été un moment de débat collectif et de solidarité, qui illustre une réalité persistante :
la demande de liberté et de justice demeure vive, profonde et largement partagée au sein de la société algérienne, tant à l’intérieur du pays qu’au sein de sa diaspora engagée.