Le syndicaliste et militant politique Hamid Derradj a été placé sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction du tribunal de Boufarik, dans la wilaya de Blida, à l’issue de son audition le mercredi 5 novembre 2025. Cette mesure intervient dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte contre lui pour des accusations d’incitation à un attroupement non armé, de publication de contenus susceptibles de nuire à l’intérêt national, ainsi que de diffusion d’informations malveillantes pouvant porter atteinte à l’ordre public.
L’affaire remonte au 13 mai 2025, date à laquelle les forces de police ont perquisitionné son domicile familial, procédé à son arrestation, et saisi son téléphone portable. Durant sa garde à vue, Hamid Derradj a été interrogé principalement sur ses activités syndicales et de défense des droits humains, ainsi que sur ses opinions exprimées pacifiquement via les réseaux sociaux et certains médias.
Cette affaire illustre l’intensification des poursuites ciblant les militants et syndicalistes en Algérie en raison de leur engagement civique pacifique. Elle renforce les inquiétudes concernant le recul des libertés publiques et les restrictions croissantes imposées aux espaces d’expression et à l’activité civile, alors que le respect des droits constitutionnels et le dialogue devraient primer sur les mesures répressives.